«On les a invités à venir nous rejoindre pour qu'ils testent, s'ils le souhaitent, des moments de la vie quotidienne en situation de handicap soit en fauteuil roulant, soit en portant un casque qui réduit l'audition, soit en portant des lunettes qui déforment la vue. Le tout, dans les rues de la ville» explique Anthony Drapeau-Ecalle, représentant départemental de APF32.Alors que les élus et les membres du collectif souhaitaient monter dans l'Auscitaine pour aller en basse ville, Ils se sont confrontés à un chauffeur qui ouvrait, pour la première fois, la rampe manuellement. «Il a fini par y arriver mais il nous a quand même conseillé d'utiliser les transports adaptés pour plus de facilité. Le souci c'est qu'on doit le réserver 2 heures avant, au minimum, et planifier nos déplacements. Il n'y a pas de place pour l'imprévu or on est des citoyens comme tout le monde» affirme-t-il.

Pendant toute la semaine, les membres du collectif vont se déplacer dans cinq villes gersoises pour sensibiliser les élus sur les difficultés d'accessibilités au quotidien. «À Auch, il y a un problème de contraste visuel sur le parvis de la cathédrale qui fait qu'on ne voit pas bien les marches et une difficulté d'accès à l'entrée de la cathédrale» explique Didier Lunardelli, membre du collectif. Pour Christian Laprébende, maire d'Auch «l'accessibilité doit être pour tous et les aménagements publics sont faits pour le bien de tous. Pour le parvis, la mairie a ajouté des clous sur les marches pour aider mais la collectivité a subi les contraintes architecturales et patrimoniales». Il insiste «on veut une ville bienveillante et accueillante pour tous !». Après Auch, les membres du collectif seront aujourd'hui à Lectoure.