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  • Bal Gascon : danse et ambiance à la salle des cordeliers

    Grâce à l'ACPPG, le bal Gascon nous a permis de passer une excellente soirée. Une fois de plus l'ambiance était au rendez-vous. La musique entrainante a fait le plus grand plaisir de tous et les danseurs ont virevolté sur le parquet de la salle des cordeliers à Auch.

    Merci à Carrefour et Leclerc qui nous ont soutenu pour cette opération.

    Grand merci aux musiciennes et musiciens qui nous ont offert cette soirée.

    Grand merci aussi aux bénévoles de la délégation qui ont largement contribué à la réussite de cette opération, tant par le travail réalisé en amont que par leur présence active tout au long de la journée et de la soirée (qui s'est terminée fort tard !).

    Sur ce lien quelques photos: album du Bal.


     

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  • 15 février 2015 : Un NON joyeux anniversaire

    11 FÉVRIER 2005 « Pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ».

    11  FÉVRIER 2015 TOUJOURS L'INEGALITE des droits et des chances ET LA NON participation des personnes handicapées.

    Nous  dénonçons une non application de la loi et le recul des droits pour les personnes handicapées !

    La journée du 11 Février sera une journée d’action pour les personnes en situation de handicap et l’Association des Paralysés de France, à Toulouse comme partout en France

     

    Le 11 Février 2015 à 9h30

    L'APF vous invite à une conférence de presse dans les locaux de la délégation départementale du Gers

    36 rue des canaris – 32000 Auch

     

     A l’issue de cette conférence de presse, les militants iront à Toulouse où un convoi de véhicules mènera une opération escargot sur le périphérique toulousain.

    Suivra  une action à la gare Matabiau à 14 h 00

    et à la Préfecture de Région à 15 h 30.

    Après le vote de la loi pour «  l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » le 11 février 2005, les personnes en situation de handicap auraient pu espérer une vie meilleure.

    Enfin ! la personne handicapée n'était plus « définie » uniquement par rapport à sa maladie, sa déficience.

    Enfin ! la personne handicapée devait être au centre de tous les dispositifs. Du «je sais ce qui est bien pour toi» nous passions au «rien sur toi, sans toi».

    Pour la première fois le législateur introduisait dans une loi la notion de compensation du handicap (aides techniques, aménagements, aide humaine...). 

    Le droit à l’école devait permettre aux enfants et jeunes en situation de handicap d'aller enfin à l'école comme tout un chacun.

    Les exigences vis-à-vis de l’obligation d’emploi des personnes en situation de handicap se renforçaient.

    La création des Maisons départementales des personnes Handicapées (MDPH), lieu unique, devait faciliter les démarches d'accès aux droits. 

    Après la loi de 1975 et divers textes réglementaires pendant 20 ans, peu ou prou appliqués, cette loi prévoyait enfin une France accessible en 2015 (lieux publics, des transports...)

     

    10 ANS APRÈS QU'EN EST-IL RÉELLEMENT ?

     

    Le droit à la compensation du handicap :

    Des réponses bien souvent inadaptées ; 80 % des évaluations de situation se font sans rencontre avec la personne concernée,

    Des besoins vitaux toujours non pris en compte (aide à la parentalité, à la préparation des repas...),

    Des tarifs de prestations aides techniques, aménagements déjà insuffisants en 2005 et jamais réévalués, quand le coût du matériel, lui, n'a cessé d'augmenter...donc des restes à charge de plus en plus lourds qui empêchent de plus en plus de personnes de se pourvoir en matériel dont elles ont pourtant bien besoin !!!

    L’État qui devait verser l'argent de la prestation de compensation du handicap (journée de solidarité, taxe Raffarin entre autres) se désengage petit à petit, laissant aux Conseils Généraux le soin de palier au manque... et qui se traduit bien souvent par des prestations revues à la baisse lors d'un renouvellement.

    Quant au Fonds Départemental de Compensation (FDC), dontLa loi du 11 février 2005 imposait une obligation de résultat, (l'objectif était de compléter le financement des surcoûts liés au handicap apporté par la prestation de compensation et donc de limiter les sommes restant à la charge des personnes handicapées), il ne fera bientôt partie que de la mémoire collective des personnes handicapées.

    Droit à l'école :

    • Des plans personnalisés de scolarisation inexistants et pourtant obligatoires,
    • Un manque cruel d'auxiliaires de vie scolaire accompagnant les élèves qui en ont besoin, et qui conduit parfois à une scolarisation par intermittence,
    • Des auxiliaires de vie scolaire au statut précaire, avec un salaire de misère et pas ou peu formés,
    • Des écoles, collèges, lycées toujours pas accessibles.

    L'emploi des personnes en situation de handicap :

    • Les chiffres parlent d'eux mêmes : Deux fois plus de chômeurs handicapés que le reste de la population avec un chômage de plus longue durée...
    • Le quota de 6% d'embauche n'est pas encore atteint partout ; la fonction publique d'Etat ne montre pas l'exemple (3,83% )

    L'argent de l'AGEFIPH et FIPHFP (versé par les entreprises privées et publiques qui ne respectent pas le quota de 6%) qui doit servir à l'insertion et au maintien dans l'emploi des personnes handicapées est ponctionné par l'Etat à d'autres fins.

    Les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) :

    L’État n'a cessé de diminuer sa contribution aux fonctionnements des MDPH, laissant les Conseils Généraux se « débrouiller » encore une fois. Cela conduit à une inégalité de traitement d'un département à l'autre. Avec un nombre croissant de demandes à traiter elles rencontrent des difficultés à traiter les dossiers. Les délais d’instruction des demandes et les délais de réponse sont parfois très, très longs (jusqu’à 18 mois d’attente) quand la loi en prévoyait 4 ! Des dossiers à remplir et des justificatifs à fournir ; après avoir déshabillé une personne médicalement on la déshabille socialement...

    L'accessibilité :

    Nous assistons à un démontage inacceptable d’un autre fondamental de la loi « handicap  » de 2005 !

    Aujourd’hui, à travers les ordonnances écrites par le gouvernement Hollande qui prévoient des délais supplémentaires et une souplesse éhontée du nouveau dispositif, faisant la part belle aux possibilités de  dérogations, ce n'est, ni plus ni moins,  qu'un abandon de la mise en accessibilité de la France. L’APF dénonce ce retour en arrière inadmissible et appelle les Parlementaires à ne pas ratifier l’Ordonnance sur l’accessibilité qui leur sera présentée prochainement.

    La loi du 11 février 2005 a fait une totale impasse sur les ressources. Pour autant l'Association des Paralysés de France n'a cessé d'alerter les différents gouvernements de la précarité grandissante de nombreuses personnes en situation de handicap. Avec des ressources inférieures au seuil de pauvreté et des restes à charge (matériel, franchises médicales et autres forfaits...) de plus en plus conséquents elles  doivent « choisir » entre se loger, se chauffer, se nourrir, se soigner...

    L'APF revendique toujours un véritable revenu d'existence pour les personnes qui ne peuvent pas ou plus travailler du fait de leur handicap et maladie.

     

    L'application de cette loi est loin d'être à la hauteur des besoins et des attentes des personnes en situation de handicap et du texte voté par le législateur.

    L'association des Paralysés de France a toujours fait des propositions. Mais le manque de volonté politique, hier comme  aujourd'hui,  fait de 15% des habitants de ce pays des individus de seconde zone.

    Et que l'on ne nous parle pas de la “crise”...

    La crise n'est pas pour tout le monde.

    Dans la cinquième puissance économique mondiale, de l'argent il y en a

    Question de choix de société !

     

    Contacts presse :

    Anne-Marie NUNES : 06. 32.73.59.76

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  • Accéder, c'est exister : écrivez aux député(e)s

    Vous pouvez encore interpeller vos député(e)s pour exiger une France accessible à tous !

    L’Association des Paralysés de France invite tous les citoyens à interpeller leurs député(e)s pour empêcher le recul du gouvernement sur l’accessibilité et garantir le respect de la liberté fondamentale d’aller et venir. L’accès au cadre bâti et aux transports est un enjeu essentiel pour notre société, demandez à vos député(e)s de refuser de ratifier l’Ordonnance sur l’accessibilité du 26 septembre 2014 qui doit être présentée au parlement dans les prochaines semaines.

    Vous souhaitez écrire à votre député-e-, cliquez sur ce lien : http://accedercestexister.fr/ ou sur l'image ci-dessous

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