Actions de revendication - Page 15

  • La Dèche sur Mer à Auch

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    La presse en parle ...

  • POUR DES FRANÇAIS SOLIDAIRES D’UNE FRANCE ACCESSIBLE ! Opération Péage gratuit au sud de Toulouse le 26 juillet !

     

     

    Parce que de nombreux citoyens sont sur la route des vacances, libres de se déplacer, alors que d’autres, les personnes à mobilité réduite, sont encore durablement interdites d’aller et venir librement ;

    Parce que l'accessibilité de nos villes et campagnes, des transports  , du logement, de la mairie, des écoles, des lieux de travail et de vacances, de l'hôpital, des commerces, des médecins, des cinémas, des théâtres... ça nous concerne tous un jour ou lautre au cours dune vie ;

    Parce que la liberté de déplacement est une liberté fondamentale ;

    Parce que le droit de participer à la vie sociale ne se mendie pas ;

    Parce que nous refusons d'être des individus de troisième zone ;

     

    Les associations de personnes à mobilité réduite de Midi-Pyrénées organisent donc une action pour sensibiliser les Français à l’accessibilité.

     

    OPÉRATION PÉAGE GRATUIT au Palays (A61 sud de Toulouse)
    15h précise le 26 JUILLET 2014

    RDV au parking situé juste après la gare de péage du Palays (31) sur l’A61, en venant de Carcassonne et Montpellier et en direction de Toulouse et Bordeaux à 15h précise, le samedi 26 juillet 2014.

     

     

     



    Accessibilité : Les raisons de la colère

     


    Après 40 ans d'attente (loi de 1975), et alors que la loi de 2005 « pour l'égalité des droits, des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » instaurait le principe de l'accessibilité universelle pour 2015, François Hollande et son gouvernement détricotent la loi en reportant cette obligation aux calendes grecques...


    Le projet d’Ordonnance sur l’accessibilité et les textes réglementaires afférents constituent bien plus qu’un report conditionné de l’échéance légale du 1er janvier 2015, puisqu’ils prévoient notamment des reculs importants par rapport à l’ambition initiale de la loi du 11 février 2005.

    Malgré les 227 000 signataires de la pétition APF avec Philippe CROIZON www.change.org/accessibilité , le site www.necoutezpasleslobbies.org, l’avis et la motion du CNCPH  du 11 mars, la réussite de l’appel des 100 de l’APF le 13 mai dernier à Paris, les multiples manifestations et actions locales, les nombreux rendez-vous ministériels et avec les branches professionnelles, les communiqués de presse, les claquages de porte du ministère, le Gouvernement semble maintenir coûte que coûte un projet d’Ordonnance particulièrement sombre qu’il tente de faire passer en force en profitant de la torpeur estivale.

    Les motifs de courroux dans les projets d’Ordonnance et de textes réglementaires :

    L’avis du CNCPH, qui figure en pièce jointe, détaille les nombreux motifs qui provoquent notre colère. Pour tenter de faire une synthèse, nous pourrions en distinguer plusieurs catégories :
    - Un dispositif beaucoup trop souple,
    et ce au mépris du constat de 2 lois inappliquées en l’espace de 40 ans.
    - La prolongation sine die du dépôt des ADAP  :
    Les dispositions actuelles du projet d’Ordonnance ne respectent pas l’esprit et la lettre de la loi d’habilitation avec la possibilité de reporter sine die un dépôt d’ADAP. Faudra-t-il attendre 2030, 2040, voire 2050 pour enfin avoir une simple boulangerie accessible ?
    - Les délais envisagés jusqu’à 10 années supplémentaires pour concrétiser une continuité de la chaîne de déplacement
    entre le cadre bâti, les transports publics, la voirie et les espaces publics – objectif initial de la loi du 11 février 2005 – sont inenvisageables après 40 ans d’attente pour une réelle liberté d’aller et de venir, droit constitutionnel fondamental.
    - L’introduction d’un 4ème motif de dérogation pour les ERP (Établissement Recevant du Public)
    avec un simple refus d’une copropriété pour exonérer les professions libérales de se rendre accessibles ! Non seulement ce 4ème motif est inutile car les 3 motifs de dérogation déjà existants suffisaient amplement et répondaient au cas des copropriétés, mais en plus il n’existe aucune demande de fournir un avis argumenté et justifié de la part d’une assemblée de copropriétaires.
    - « L’enterrement de 1ère classe » (Avis du CNCPH) que le projet d’Ordonnance fait subir à l’ambition initiale de la loi en matière de transports !
    Désormais, le Gouvernement envisage que seuls les points d’arrêts considérés comme « prioritaires » selon des critères réglementaires très lâches, deviennent accessibles. Selon la loi du 11 février 2005, tous les services de transport devaient être accessibles, sauf cas d’impossibilité technique avérée pour un ou plusieurs points d’arrêts ; tel était le principe. Avec le projet actuel, il se pourrait par exemple que seuls 3 à 4 arrêts sur plus d’une vingtaine soient accessibles. Peut-on encore parler raisonnablement de liberté d’aller et de venir ?
    - L’apparition de reculs réglementaires qui ne respectent pas les paroles des associations
    (parmi de nombreux exemples détaillés dans l’avis du CNCPH : pose de plate-forme élévatrice sans dérogation). Avec un projet de recul des normes d’accessibilité sans concertation avec les associations.
    - Une communication gouvernementale abusive en répétant systématiquement que les associations ont participé aux réunions de « concertation » et sont d’accord.
    « Concertation » n’est pas synonyme de « consensus ». Et l’APF ne s’est jamais privée de sa liberté de parole pour défendre la cause de l’accessibilité. Donc, cette méthode de communication gouvernementale consistant à faire croire que les associations étaient d’accord avec tous les aspects du dispositif, relève de purs abus de langage.

    Le Calendrier à venir : Les 29 et 31 juillet prochain, le Conseil d’Etat donnera son avis sur le projet d’Ordonnance. En Août, projet devant le Conseil des ministres. Publication de l’Ordonnance prévue pour la fin août ou septembre. A l’automne, projet de loi de ratification au Parlement afin d’officialiser ou de rejeter l’Ordonnance.

    Il est donc encore temps d’agir mais il y a urgence ! Devrons-nous recourir à des actions de plus en plus dures pour être enfin entendus ?

    Action menée par l’APF (Association des Paralysés de France), l’AFTC (Association des Familles de Traumatisés Crâniens), le GIHP (Groupement pour l’Insertion des Personnes Handicapées), Act Up Sud-Ouest, le CSC (Connaitre les Syndromes Cérébelleux), la CORERPA (Conférence Régionale des Retraités et Personnes Âgées), l’URAF et l’UDAF 31 (Union Régionale et Départementale des Associations familiales), l’URIOPSS (Union Régionale Interfédérale des Œuvres et Organismes Privés Sanitaires et Sociaux),  

    Contacts presse :
    APF Odile MAURIN 06 68 96 93 56 et  Anne Marie NUNES 06 32 73 59 76

    L’avis du CNCPH du 10 juillet 2014 : téléchargez

    Le communiqué en PDF : téléchargez

     

     

    Version Audio:

     

    oeil malvoyant.jpg    
    podcast

  • Rendez-vous au camping de la Dèche sur Mer à Auch les 17 & 18 juillet

     Réagissons ! Agissons  ! STOP à la fabrique de la pauvreté !!!
    Nous devons toutes et tous pouvoir vivre dignement
    dans la 5ème puissance économique mondiale !
    pas de vacances ? pas de répit !

     

    Toutes et tous au camping la Dèche sur Mer
    Montez votre tente du 17 au 18 juillet
    Parking Lissagaray AUCH

    Inauguration le 17 à 12h30
    Pique nique, animations, concerts...

     

    9,4% de familles monoparentales sont pauvres
    1 enfant sur 5 est pauvre
    2 millions de travailleurs pauvres en France

     

    3,6 millions de mal logés parmi elles 700 000 sans domicile personnels dont 133 000 SDF
    200 000 personnes vivent dans des conditions misérables (caves, parkings)
    3,5 millions de personnes survivent avec l’aide alimentaire (colis, dons de repas, …)
    6 millions de personnes vivent avec les minima sociaux
    19% des ménages les plus modestes ne sont pas couverts par une complémentaire santé
    1/3 de la population ne peut dans les faits avoir recours aux soins pour des raisons de coût, les plus pauvres consultent plus rarement un médecin ou un spécialiste
    60 % des français ont renoncé à s'offrir des vacances ou des courts séjours payants
    77 % des foyers gagnant moins de 1 500 euros n’ont pas pu s'offrir un hébergement payant pour une escapade d'au moins une nuit en 2013.

    Inégalité entre les classes sociales, avec des conséquences pour les plus pauvres sur l’obésité, les maladies professionnelles, l’espérance de vie en bonne santé

    1,5 millions de personnes en situation de handicap vivent sous le seuil de pauvreté
    1,2 millions de personnes handicapées accèdent difficilement au logement
    19 % des travailleurs handicapés sont au chômage (soit 2 fois + que dans la population active)
    1 personne en situation de handicap sur 4 ne part pas en vacances

    Dans les classes les plus défavorisées (ouvriers, agriculteurs, …) les personnes handicapées sont davantage contraintes de vivre en institution

    Faute de moyens financiers, les familles modestes ont plus de difficulté à assurer le maintien à domicile des Z’handicapés

    Dites, Hollande ça vous interpelle ?
    Le changement cest maintenu ?

     PRÉCARITÉ – PAUVRETÉ : Non, ce n'est pas une fatalité !
    Mais des choix et des orientations politiques ouvertement assumés
    par la classe dirigeante !

    La hausse incessante du chômage, la casse de l'emploi, de la santé, des services publics, du code du travail, de la solidarité, ..., précarisent et appauvrissent toujours un peu plus les travailleurs, les chômeurs, les malades, les personnes handicapées, les femmes, les jeunes, les vieux, ... !

     La crise n'est pas pour tout le monde !

    Quand les patrons du CAC 40 ont vu leur salaire augmenter de 34% et que 20 milliards sont offerts aux entreprises, quand on renfloue les banques à coup de milliards d'euros, le SMIC connaît un ridicule frémissement de 0,3% et les allocataires du RSA recevront généreusement quelques dizaines d’euros supplémentaires par an ! Les retraites et autres minima sociaux stagnent au 3ème sous-sol !

    LE CHANGEMENT SERAIT-IL REMIS AUX CALENDES GRECQUES ???

    pauvreté,précarité,ressourcesVersion audio :
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